Foire Aux Questions

Psychologue clinicienne / Psychothérapeute
Consultations en visio uniquement

Les durées de suivi et les motifs de consultation sont variés, du mal-être profond et durable à la difficulté passagère. Questionnements sur soi, répétition de comportements, volonté d’introspection, souffrance psychique… Tout ce qui touche à la vie mentale et est ou devient douloureux ou gênant peut être à l’origine d’une consultation ou d’un accompagnement. Avant tout, le choix de rencontrer un psychologue doit être le vôtre, dans une démarche volontaire et non le fruit d’une pression de la part de qui que ce soit. Sans engagement de votre part, la thérapie ne pourra aboutir ni réellement progresser, car son efficacité repose sur votre motivation avant tout.

Quelques exemples de troubles ou difficultés que nous pouvons aborder ensemble : anxiété, stress, phobies, gestion des émotions, estime de soi, deuil, difficultés relationnelles, addictions, dépression, traumatismes…

Le titre de psychologue en France est protégé et reconnu par l’État depuis 1985 et nécessite la validation, par un Master ainsi qu’un mémoire professionnel et de recherche, de cinq années d’études en psychologie ainsi que d’un stage pratique professionnalisant de 500 heures au minimum. Il est enregistré par chaque praticien auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de son département d’exercice relativement à son mode d’exercice, et un numéro de référence (ADELI) lui est alors délivré. Il respecte un Code de déontologie dédié.

Un psychologue est un expert du fonctionnement psychique (émotions, processus mentaux, émotions, santé mentale, raisonnement…), des relations, du comportement et de la personnalité humaine qui intervient auprès de personnes confrontées à une détresse ou à des difficultés psychologiques ponctuelles ou durables.

Selon sa spécialité, il peut être…

  • Psychologue clinicien : spécialisé dans la prise en charge, l’évaluation et l’analyse de la souffrance et des symptômes à moyen et long terme ;
  • psychologue social et/ou du travail : souvent en entreprise ou dans le milieu de l’insertion professionnelle, il étudie les interactions et dynamiques de groupes entre les individus et leur environnement ;
  • neuropsychologue : spécialisé dans l’étude des difficultés en lien avec des lésions et dysfonctionnements cérébraux ;
  • psychologue du développement : qui étudie le développement humain généralement depuis avant la naissance jusqu’à l’adolescence, à destination particulièrement des enfants et des parents en difficulté ;

Dans le cas de la France, les études du psychologue et sa pratique l’ont formé à la compréhension du comportement humain et aux méthodes de soutien, de suivi et d’accompagnement dans le cadre de difficultés psychologiques. Il est également habilité à l’utilisation des tests psychométriques comme le WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children, échelle permettant de mesurer l’intelligence des enfants) ou l’Échelle de dépression de Hamilton (évaluant l’intensité des symptômes dépressifs).

Un psychologue travaille en évaluant le fonctionnement psychologique et les difficultés du patient, puis en déterminer le besoin de celui-ci afin d’arrêter les modalités de l’accompagnement avec lui (ou parfois, de l’orienter vers un autre service ou professionnel). Son objectif est de préserver, favoriser, maintenir ou rétablir la bonne santé et le bien-être psychologiques des individus qui ont recours à lui, d’effectuer une prévention et une information dans ce domaine auprès des personnes et parfois des collectivités. Il propose des thérapies à travers diverses méthodes selon sa formation, ses préconisations et les préférences du patient et de lui-même. Il ne prescrit aucun traitement mais peut orienter la personne vers un médecin (titulaire d’un doctorat en médecine spécialisé en psychiatrie) ou autre professionnel adapté en cas de nécessité.

Le titre de psychothérapeute est également protégé et réglementé depuis 2010. Le psychothérapeute propose, tout comme le psychologue, des soins et/ou un suivi aux personnes en souffrance psychique, dans le cadre d’une relation thérapeutique également.

De nombreux stéréotypes de ce genre circulent encore à notre époque, mais absolument n’importe qui peut, à un moment de sa vie, rencontrer le besoin d’aller consulter un psychologue. Car tout le monde connaît son lot de difficultés, plus ou moins complexes et douloureuses. Au contraire, faire la démarche d’aller consulter revient à un acte courageux car il nécessite d’être capable de se remettre en question et de se confier, ce que tout le monde n’est pas en capacité de faire, loin s’en faut. Cette démarche, aussi coûteuse qu’importante, c’est l’action de se prendre en main pour tenter d’aller mieux, de se mettre psychiquement au travail, d’œuvrer dans le sens d’une amélioration de notre vie. Plus on attend, plus les problématiques risquent d’empirer.

Dans le cas de ce cabinet privé, à l’heure actuelle les séances ne peuvent pas être remboursées par la Sécurité Sociale. Certaines mutuelles et assurances proposent toutefois des remboursements par forfait ; n’hésitez pas à contacter la vôtre pour vous renseigner à ce sujet. Une facture vous sera fournie suite à chaque consultation.

Je détaille plus avant cette partie dans l’à propos.

Selon leur approche, certains psychologues préfèrent laisser une grande marge de silence à leurs patients. Pour ma part, je fonctionne davantage dans l’échange, les questionnements dans un sens comme dans l’autre, dans la relance si nécessaire. Mais également, si vous en ressentez le besoin, nous pourrons laisser place à un silence qui par exemple, vous laisserait le temps nécessaire à vous sentir mieux. Toutes les relations sont différentes, et mon optique vise à s’adapter à vos besoins autant que faire se peut.

Se confier à un proche est souvent salutaire, mais reste très différent que de travailler avec un professionnel spécialiste du comportement, du psychisme, de l’écoute… Seul formé à soutenir et guider les personnes à trouver les réponses à leurs problématiques, le praticien propose un accompagnement professionnel dédié. Votre entourage, aussi présent et motivé soit-il à vous aider, a également ses limites en termes de connaissances, d’émotion et d’implication, souvent il souffre avec vous de vos difficultés. Ainsi, il peut difficilement être objectif et ne peut vous soutenir que dans ces limites-là : un proche est loin de pouvoir tout entendre de votre part, contrairement à un psychologue.

En effet, il est nécessaire, afin d’apporter une aide efficace, de pouvoir bénéficier du recul que seul un « inconnu » peut avoir face à vos difficultés, où ne se mêleront pas ses propres inquiétudes ou émotions personnelles à votre égard. C’est pourquoi jamais un psychologue ne doit accepter pour patient quelqu’un qu’il connaît dans la vie privée : en plus de n’être pas éthique, ce serait contre-productif.

Il ne s’agit donc pas de « juste parler », bien que l’écoute soit une grande partie du travail. Pourtant, nous ne parlons pas là d’une écoute comme n’importe qui peut en faire preuve avec toute l’empathie du monde auprès d’un proche ou d’un inconnu, mais bel et bien d’une écoute professionnelle et réfléchie, un outil de travail, réalisée à partir d’un prisme de réflexion et d’analyse que seule la formation et l’exercice professionnel peuvent apporter et qui s’accompagne de toute une boîte à outils d’autres instruments de travail.

Comme dans tout métier, dès lors qu’il est pratiqué par un être humain, il peut exister des dérives regrettables. Certains professionnels de n’importe quelle branche, parfois malintentionnés et parfois simplement inconscients du mal qu’ils peuvent faire, peuvent en venir à commettre des actes répréhensibles ou à abuser de leur position envers des personnes plus ou moins vulnérables qui leur font confiance. Ainsi, tout comme un électricien ou un banquier peut être malhonnête, un psychologue peut également s’avérer peu recommandable. C’est heureusement loin d’être la règle, et il convient de signaler ces dérives afin de protéger au mieux les intérêts des patients qui pourraient en subir les conséquences. L’immense majorité des électriciens, des banquiers comme des psychologues cherche à exercer correctement et au mieux son métier, dans le but d’aider les personnes concernées, et n’a nulle intention ou envie d’abuser de sa fonction, bien heureusement.

Par ailleurs, il faut souligner que contrairement à ce que prétend un autre stéréotype, être psychologue, psychiatre ou autre professionnel de la santé mentale ne fait en aucun cas d’une personne un télépathe qui pourra lire dans votre esprit ou vous contraindre à faire quoi que ce soit, pas plus qu’il ne sera a priori obsédé par le décortiquage de vos moindres lapsus…

La loi, à travers l’article 226-13 du Code Pénal, indique que les professionnels sont soumis au secret professionnel soit par état, soit par profession, soit par fonction ou mission temporaire, catégories qui ne concernent pas les psychologues en libéral, qui ne sont donc pas tenus au secret professionnel.

En revanche, le psychologue adhère au Code de déontologie des psychologues français et dans sa pratique, se soumet en fait au secret professionnel. Il a à cœur de préserver pour lui-même tout ce qui peut lui être confié et assure donc une soigneuse confidentialité à ses patients, gage de confiance.

En revanche, il existe une limite légale à cette confidentialité : le psychologue est tenu par la loi d’alerter les autorités compétentes quand il prend connaissance que l’intégrité physique ou psychique d’une personne se retrouve en danger.

Non, personne n’est obligé de tout dire à qui que ce soit, y compris au psychologue. Nous travaillons ensemble pour vous aider à progresser vers un mieux-être et pourrons être amenés à aborder des sujets parfois très sensibles selon vos problématiques, mais vous demeurez bien entendu libre de ne pas répondre à une question ou de ne pas dévoiler une information si vous n’en avez pas envie.

Tout peut être dit, et tout peut être tu.

Ce qui prime en tous les cas est votre confort, le respect de votre intimité et de votre volonté, et jamais un refus de répondre ou de parler de votre part ne sera « vexant » pour le psychologue, qui a conscience du fait que chacun ait des limites et qui se doit de respecter les vôtres. De même, son objectif n’est pas de vous brusquer ou de vous arracher des secrets, mais d’œuvrer avec vous, jamais contre vous, au fil d’un travail coopératif qui nécessite que vous soyez à l’aise à ses côtés. S’il arrivait que vous soyez mal à l’aise ou mis en difficulté par quoi que ce soit en cours de séance, n’hésitez jamais à l’exprimer : le psychologue connaît ce type de situation, n’est pas dans le jugement et saura s’adapter.

Plusieurs raisons à ce choix, qui se veut être adapté à notre ère numérique. Tout d’abord, il s’agit d’une volonté d’offrir à tout francophone le nécessitant, expatrié ou non, un accès à des consultations psychologiques où qu’il se situe, et où que se situe le psychologue ainsi qu’un maintien de cette relation même en cas de déménagement de l’un ou de l’autre.

Par ailleurs, cette modalité permet d’économiser aux patients des frais de déplacement parfois importants ainsi que du temps.

En outre, la visioconsultation est plus propice aux personnes à mobilité réduite, souffrant d’anxiété sociale ou d’autres troubles rendant difficiles les déplacements, et vise également à s’adapter aux technologies actuelles qui font que presque tout un chacun, aujourd’hui, dispose d’une connexion internet, seul outil nécessaire pour les entretiens.

Enfin, l’absence de cabinet physique garantit une meilleure confidentialité (y compris à travers la protection des données mise en œuvre) et rend possible une consultation depuis votre canapé, votre jardin ou n’importe quel endroit où vous vous sentez bien, en sécurité ou en intimité. Votre psy est dans votre poche !

Un accompagnement et même un entretien peut être arrêté dès lors que le patient ou le psychologue en ressent le besoin ou l’envie. Il n’y a par ailleurs aucun mal à préférer s’orienter vers un autre praticien si vous ne vous sentez pas à l’aise dans la relation thérapeutique ; tout peut voire doit être discuté dans l’optique que vous puissiez progresser dans le sens qui vous convient. Le plus important est de ne pas hésiter à exprimer vos ressentis quels qu’ils soient : le cabinet du psychologue est par définition un endroit prévu pour vous permettre de le faire.